L’index ou indice glycémique (IG) correspond à la capacité d’un aliment à faire augmenter la glycémie, c’est-à-dire le taux de sucre dans le sang. Plus ce chiffre est élevé (>50) et plus l’envie de remanger rapidement des aliments à IG haut sera grande, avec risque d’hypoglycémie réactionnelle. Celle-ci se traduit par un état de fatigue et de fébrilité, des sudations, une accélération cardiaque, une grande nervosité et une moindre résistance au stress et à la frustration. A contrario, les aliments à IG bas (<35) diffusent progressivement le sucre dans le sang et offrent ainsi un sentiment de satiété plus long.

Au début d’un suivi, les séances sont espacées de 2 à 3 semaines. Après 3/4 séances, si malgré un rééquilibrage alimentaire et une meilleure hygiène de vie, une résistance à l’amaigrissement se présente, il est indispensable de chercher la cause du dysfonctionnement interne. Une collaboration avec la ou le médecin traitant est importante à ce niveau et les séances s’espacent selon les résultats d’analyses.

Pas s’ils sont consommés en quantité normale. Les féculents font partie de la famille des sucres complexes, qui lorsqu’ils sont décomposés sont essentiels au bon fonctionnement de l’organisme. L’excès de féculents couplé à la basse qualité de ceux-ci (raffinés plutôt que complets) conduit par contre à une prise de poids. Un régime low carb, c’est à dire pauvre en glucides, n’est pas à l’avantage des personnes sportives, les muscles ayant besoin de glucose pour récupérer et être fabriqués.

Tout est question de quantité. Physiologiquement, l’excès de sucre se transforme en glycogène dans le foie et les muscles, puis en triglycérides qui ne sont autres que des réserves de graisses. Malheureusement, l’alimentation moderne, fortement transformée, comporte beaucoup de sucres cachés et ce même dans les préparations salées. L’objectif de ces ajouts est d’activer le circuit de la récompense chez les consommateurs et de les lier à telle ou telle marque. Dans la liste des ingrédients, le sucre porte de nombreux noms: dextrose, maltodextrine, maltose, saccharose, etc.

Oui, car l’alcool est composé principalement de glucides et les sucres en excès se transforment en gras. Caloriquement parlant, 1dl de vin blanc ou rouge se situe entre 75 et 85kcal. L’alcool, consommé modérément et en compagnie de personnes que l’on apprécie, peut en revanche permettre de ne pas se ruer sur la nourriture et d’apprécier chaque gorgées/bouchées. En étant plus détendue, on mange moins.

Oui, si l’on souhaite mincir sur le long terme. A court et moyen terme, quasi tous les régimes se valent, car par la logique, en mangeant peu ou en excluant des aliments caloriques, on perd du poids. Après 3 à 5 ans, ces mêmes régimes ont pour conséquence une prise de poids équivalente voire plus élevée qu’avant. Ceci, car l’organisme a été perturbé physiologiquement (abaissement du métabolisme de base) et psychologiquement (perte de maîtrise suite à une période d’hypercontrôle).

Les aliments ont un pouvoir de faire baisser ou augmenter le pH de l’organisme. Lorsque celui-ci devient trop acide et de manière permanente, l’organisme va puiser dans sa réserve de minéraux basiques – le calcium par exemple, pour tamponner les acides. Les cartilages et les os se déminéralisent et les troubles ostéoarticulaires débutent. L’indice Pral permet de situer les groupes d’aliments. Dans les plus acides, on retrouve les protéines et la nourriture transformée, dans les plus basifiants, les fruits et surtout les légumes. Ce n’est pas l’idée de se priver de certains groupes d’aliments, mais de combiner les repas de sorte à avoir la présence d’ingrédients basifiants.

Le métabolisme de base (MB) correspond à la quantité calorique journalière pour faire fonctionner l’organisme au repos (organes vitaux et température corporelle). Il est différent d’un individu à l’autre selon le sexe, l’âge, le niveau d’activité, le microbiote. Les régimes abaissent le MB et entraînent le corps à fonctionner avec un nombre de calories moindre. La conséquence est qu’en reprenant une alimentation normale, on grossit. Pour cette raison notamment, les régimes hypocaloriques sont fortement déconseillés.